Les représentants de plus de 160 gouvernements, parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), ont réaffirmé leur engagement à faire face à la crise de la biodiversité en adoptant des propositions visant à réglementer le commerce international de plus de 500 nouvelles espèces.
La CoP19 de la CITES s’est clôturée au Panama le 27 novembre après deux semaines de négociations sur les problèmes les plus importants auxquels est confronté le commerce des espèces animales et végétales menacées.
La CoP a adopté un total de 46 propositions sur les 52 présentées. Cela amènera des espèces, entre autres, de requins, de lézards, de tortues, de poissons, d’oiseaux, de grenouilles et plus d’une centaine d’espèces d’arbres sous la réglementation CITES, conçue pour assurer la durabilité de ces espèces à l’état sauvage, tout en permettant leur commerce international et aussi contribuer à la conservation des écosystèmes et de la biodiversité mondiale.
La CoP a également adopté un nombre record de 365 décisions alors qu’elle travaillait à la sauvegarde des espèces sauvages menacées, tout en autorisant le commerce international qui sous-tend le bien-être humain et contribue aux efforts de conservation. Les décisions façonneront le travail de la CITES pour les années à venir.
La CITES réglemente le commerce mondial des espèces animales et végétales menacées, 183 pays et l’Union européenne sont Parties à la Convention et tous les trois ans, ils participent à une réunion de la Conférence des Parties (CoP). C’est la 19e fois qu’ils se réunissent en 50 ans, depuis l’adoption de la Convention en 1973.