Affaires mondiales Canada a annoncé que le Canada avait demandé à participer aux consultations dans le cadre du différend entre l’Union européenne (UE) et la Chine à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
L’année dernière, la Chine a exprimé son profond désaccord avec le fait que la Lituanie ait autorisé Taïwan à ouvrir un bureau de représentation à Vilnius en utilisant le nom «Taiwan» (plutôt que la convention d’utiliser «Taipei» à la place). La Chine a ensuite dégradé ses relations diplomatiques avec la Lituanie, obligeant Vilnius à rapatrier ses diplomates de Chine, et mis en place un embargo commercial contre les marchandises lituaniennes.
La Commission européenne a accumulé des preuves des différents types de restrictions chinoises. Il s’agit notamment du refus de dédouaner les marchandises lituaniennes, du rejet des demandes d’importation de la Lituanie et de la pression exercée sur les entreprises de l’UE opérant à partir d’autres États membres de l’UE pour qu’elles retirent les intrants lituaniens de leurs chaînes d’approvisionnement lorsqu’elles exportent vers la Chine.
L’UE a déposé une plainte à l’OMC contre la Chine pour ses pratiques commerciales discriminatoires à l’encontre de la Lituanie, qui affectent également d’autres exportations du marché unique de l’UE. Ces actions, qui semblent discriminatoires et illégales au regard des règles de l’OMC, nuisent aux exportateurs tant en Lituanie qu’ailleurs dans l’UE, car elles ciblent également des produits à contenu lituanien exportés d’autres pays de l’UE.
Dans un communiqué, Affaires mondiales a déclaré: «Le Canada s’oppose à la coercition économique et se range derrière ses partenaires aux vues similaires pour soutenir un commerce international fondé sur des règles et dont l’Organisation mondiale du commerce (OMC) constitue l’élément central».