Le Canada poursuit son partenariat avec le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF) et s’engage à verser 700 000 CAD (environ 485 000 CHF) pour aider les producteurs agricoles des pays en développement et des pays les moins avancés (PMA) à se conformer aux normes internationales en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires, de santé animale et de préservation des végétaux.
La Directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo‑Iweala a déclaré: “Je remercie le Canada pour cette contribution et pour son partenariat de longue date avec le STDF. Les fonds reçus continueront de soutenir le rôle pionnier du STDF concernant la sécurité sanitaire des produits alimentaires, la santé animale et la préservation des végétaux en donnant aux agriculteurs, négociants et producteurs les outils nécessaires pour accéder plus facilement aux marchés mondiaux de produits alimentaires. La conformité aux normes internationales renforcent la sécurité alimentaire dans les pays importateurs comme dans les pays exportateurs en facilitant le commerce des produits agricoles, et en augmentant les revenus et en faisant reculer la pauvreté dans les communautés agricoles.”
Mme Marie‑Claude Bibeau, Ministre de l’agriculture et de l’agroalimentaire du Canada, a déclaré: “Le gouvernement du Canada s’engage à aider nos partenaires dans les pays en développement à se conformer aux normes internationales en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires, de santé animale et de préservation des végétaux. Notre engagement aujourd’hui auprès du STDF en faveur de l’amélioration des systèmes sanitaires et phytosanitaires profitera aux agriculteurs du monde entier, y compris aux agriculteurs canadiens. Utiliser les mêmes normes mondiales aidera les pays en développement à réaliser les objectifs des Nations Unies consistant à mieux nourrir le monde”.
La nouvelle contribution du Canada soutiendra la mise en œuvre de projets innovants et collaboratifs de renforcement des capacités, fondés sur les normes internationales mentionnées dans l’Accord de l’OMC sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et établies par le Codex, l’Organisation mondiale de la santé animale et la Convention internationale pour la protection des végétaux.
En réunissant et en mettant en relation diverses parties prenantes des secteurs de l’agriculture, de la santé, du commerce et du développement et en mettant à profit leurs compétences et connaissances techniques, le STDF recense les bonnes pratiques et en promeut l’utilisation pour influencer et dynamiser les améliorations dans le domaine SPS à une plus grande échelle. En témoignent les récents travaux sur les bonnes pratiques réglementaires qui veillent à ce que les mesures SPS soient adaptées à leurs objectifs, qu’elles n’imposent pas des coûts ou une charge administrative non nécessaires et qu’elles soient plus facilement appliquées.
Le Canada, par l’intermédiaire du Ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire, l’organisme gouvernemental chargé de la réglementation du secteur au niveau fédéral, a versé 13,3 millions de CHF à plusieurs fonds d’affectation spéciale de l’OMC depuis 2002, y compris un montant de plus de 6,6 millions de CHF au STDF, sans compter cette toute dernière contribution.
Les pays en développement et les pays les moins avancés d’Afrique, d’Asie, du Pacifique, d’Amérique latine et des Caraïbes sont encouragés à présenter une demande de dons au STDF pour l’élaboration et la mise en œuvre de projets dans le domaine SPS. La prochaine échéance pour les propositions de financement est fixée au 11 août 2023. Les modalités de présentation d’une demande sont disponibles ici.
À ce jour, le STDF a financé plus de 240 projets en faveur des PMA et d’autres pays en développement.
Le STDF est un partenariat mondial destiné à faciliter un commerce sûr et inclusif, qui a été créé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), le Groupe de la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’OMC, laquelle l’héberge et le gère.
Répondant à des besoins évolutifs, le STDF promeut un commerce inclusif et contribue à une croissance économique durable, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, participant ainsi à la réalisation des objectifs mondiaux des Nations Unies.