13 mai 2025
Douane canadienne

Le commerce mondial de produits contrefaits est toujours en hausse selon l’OCDE

Selon un nouveau rapport établi conjointement par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) le commerce de produits contrefaits représente toujours un réel danger pour les économies, les consommateurs et les chaînes d’approvisionnement partout dans le monde.

D’après les estimations fondées sur les toutes dernières données disponibles, les biens de contrefaçon ont représenté 467 milliards USD des échanges mondiaux en 2021. Depuis, les mécanismes à l’oeuvre dans le commerce mondial de produits de contrefaçon et les risques qu’il pose sont toujours d’actualité.

L’habillement, les chaussures et la maroquinerie restent parmi les secteurs les plus touchés, puisque ces produits représentent 62% des biens contrefaits saisis.

Cependant le rapport révèle que la contrefaçon concerne un large éventail de secteurs et n’épargne quasiment aucun aspect de la vie quotidienne. Les contrefaçons dangereuses (pièces détachées automobiles, médicaments, cosmétiques, jouets et produits alimentaires) sont de plus en plus répandues, ce qui représente des risques graves pour la santé et la sécurité des consommateurs.

Si les biens contrefaits proviennent principalement de Chine (les contrefaçons chinoises représentaient 45% de l’ensemble des saisies déclarées en 2021), d’autres pays d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique latine sont également impliqués dans ce commerce.

Les contrefacteurs sont de plus en plus habiles pour produire rapidement de fausses versions de produits très en demande, à les promouvoir en ligne et à tirer parti de modes d’expédition moins surveillés; ainsi environ 65% des saisies concernent des courriers ou des petits colis, ce qui témoigne d’un usage croissant de modes d’envoi rapides, pratiques et peu contrôlés.

Face à cette menace mondiale, le rapport prône un suivi continu et des réponses plus coordonnées, notamment un partage d’informations en temps réel entre les services des douanes, de police, les cellules de renseignement financier et les autorités de surveillance des marchés. Une coopération plus étroite et l’échange de bonnes pratiques entre les intermédiaires commerciaux, les services postaux et de transport, les zones franches et les entreprises de logistique sont essentiels pour prévenir une utilisation abusive de leurs réseaux.

Lien (en anglais): Mapping Global Trade in Fakes 2025: Global Trends and Enforcement Challenges

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