Le commerce international de produits vinicoles a considérablement progressé ces 20 dernières années selon les indications fournies lors de la première édition du Forum mondial du commerce de la vigne et du vin, tenue au début du mois à Dijon.
Si les pays de tradition vinicole, tels que la France, l’Italie et l’Espagne, continuent de dominer les exportations de vin, les exploitations viticoles des économies du «nouveau monde», comme l’Australie, le Chili et les États-Unis, font aussi des percées majeures.
Le commerce international de produits vitivinicoles a presque triplé au cours des 20 dernières années, passant de 17,7 milliards d’USD en 2000 à plus de 50 milliards d’USD en 2021 et 2022. Le vin représentait la majeure partie de ces échanges (76% en 2022), les 24% restants correspondant aux raisins frais, raisons secs et jus de raisin.
Ces 20 dernières années, le commerce international est devenu de plus en plus indispensable pour l’industrie vinicole. Alors qu’en 2000 environ 22% de la production de vin était échangée au niveau international, cette proportion avait presque doublé en 2022, pour atteindre 42%.
Cela laisse penser que l’industrie vinicole se concentre de plus en plus sur les marchés internationaux. La part des vins importés dans la consommation mondiale de vin est passée de 25 à 45% sur la même période, ce qui indique une plus grande diversification des goûts des consommateurs au niveau international.
Bien sûr c’est «l’ancien monde» qui continue de dominer les exportations de vin, la France, l’Italie et l’Espagne occupant les trois premières places à la fois en valeur et en volume. Dans le «nouveau monde», l’Australie, le Chili et les États-Unis sont les principaux fournisseurs en valeur, même si leurs parts sur le marché international restent inférieures à celles des trois pays en tête du classement.
Source: Secrétariat de l’OMC