Les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada travaillant pour l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ont voté à 96 % en faveur de moyens de pression lors des votes de grève tenus du 10 avril au 23 mai 2024.
Le syndicat et l’employeur se sont rencontrés pour la dernière fois lors d’une audience de la Commission de l’intérêt public le 22 avril. Le rapport de la Commission a été publié le 29 mai et les séances de médiation doivent commencer le 3 juin pour tenter de sortir les négociations de l’impasse. Le syndicat est position de grève légale dés le jeudi 6 juin suite à la publication du rapport.
Dans un communiqué de presse, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a souligné qu'»en cas de grève, les Canadiens devraient savoir que 90 % des employés des services frontaliers de première ligne sont désignés comme essentiels, ce qui signifie qu’ils doivent continuer à fournir des services pendant une grève».
Cependant, une fois en position de grève légale, le syndicat entamera probablement des manifestations et divers moyens de pression. Cela entraînerait des perturbations et des retards dans le dédouanement dans les aéroports canadiens, aux frontières terrestres, dans les ports de navigation commerciale, dans les installations postales et aux siège social de l’ASFC.