Le tonnage brut total des cargaisons (du 22 mars au 31 mai) ayant transité par la Voie maritime du Saint-Laurent a atteint 7,6 millions de tonnes métriques, en baisse de 10,8 % par rapport à 2021, mais en hausse si on compare à avril, alors que la saison a connu un démarrage lent en raison des conditions des glaces dans le lac Supérieur, selon les résultats publiés par la Chambre de commerce maritime.
Parmi les aspects importants la Chambre de commerce maritime, mentionne une augmentation de 400 % des exportations de potasse des Prairies, un ingrédient clé qu’on utilise dans les engrais, ainsi qu’une augmentation de 20 % des cargaisons de sel de voirie dans le but de reconstituer les réserves municipales.
La saison du transport maritime bénéficie également d’une augmentation de 32 % dans le domaine du vrac liquide raffiné, comme le carburéacteur, le carburant diesel et l’essence, qu’on transporte sur la Voie maritime du Saint-Laurent à bord de pétroliers nationaux afin de répondre à la demande accrue du transport aérien et terrestre en Ontario et au Québec. Cependant, la demande d’essence et de diesel à la pompe n’a pas retrouvé pleinement les niveaux d’avant la COVID en raison des prix élevés et de la tendance au télétravail qui se poursuit. Par conséquent, on expédie également des produits pétroliers finis au Québec afin de les exporter à l’étranger.
Même si les cargaisons de céréales empruntant la Voie maritime sont en baisse de 25 % cette saison, cela est attribuable aux volumes moins élevés dans les Prairies suivant la mauvaise récolte en raison des intempéries qui ont frappé l’an dernier. Les ports dans le sud de l’Ontario affichent des cargaisons considérables de maïs et de soja locaux à destination des marchés d’Europe.
Source: Chambre de commerce maritime